Kinshasa, RDC – Le football africain retient son souffle. Le match des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, qui a vu le Soudan s’imposer 1-0 face aux Léopards de la République Démocratique du Congo en novembre 2023, pourrait bien être annulé. La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) a déposé un recours officiel auprès de la CAF et de la FIFA, demandant une victoire sur tapis vert en faveur des Léopards.
L’objet de la discorde ?
La participation d’un joueur soudanais, Jusif Ali, entré en jeu à la 86e minute de la rencontre. Selon la FECOFA, ce joueur aurait foulé la pelouse avec un passeport finlandais et non un passeport soudanais, ce qui est contraire aux règlements des compétitions internationales. Si les allégations sont fondées, il s’agirait d’une grave infraction qui pourrait coûter cher à la sélection soudanaise.
Le temps est compté, mais la justice se fait attendreLes Léopards de la RDC, qui avaient perdu le match 1-0, ont rapidement agi. Le recours a été déposé dans les délais impartis, avec un dossier complet et solide, aujourd’hui entre les mains des plus hautes instances du football africain et mondial. Mais depuis des mois, le silence règne.
Les fans congolais, impatients, se demandent pourquoi la décision tarde à venir. Les questions fusent : y a-t-il une manœuvre en coulisses ? La FIFA et la CAF sont-elles en train d’enquêter en profondeur ? Ou y a-t-il des pressions pour étouffer l’affaire ?Cette situation met en lumière les défis complexes de la gouvernance du football international et l’importance du respect strict des règles. Pour la RDC, une victoire sur tapis vert serait cruciale dans sa course à la qualification pour la Coupe du Monde 2026. En attendant, les Léopards et leurs supporters gardent l’œil sur le dossier, espérant que la justice footballistique soit rendue.
Le monde du football attend la décision finale : le Soudan va-t-il payer le prix de cette erreur administrative présumée ? Wait and see disent les anglais.
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