
Cantine (territoire de Beni) – La découverte macabre du corps d’une femme, connue sous le surnom de Mbukuli, dans une carrière de pierres du quartier Mavwe, a provoqué une vive émotion dans la communauté de Cantine.

L’incident, survenu dans les villages Baswagha Lubena, groupement Baswagha Madiwe, met une fois de plus en lumière les dangers auxquels sont exposés les habitants vivant à proximité des zones d’exploitation artisanale.Selon les premiers témoignages recueillis sur place, la victime aurait fait une chute accidentelle durant la nuit alors qu’elle tentait de traverser la carrière.
Vivant seule et peu connue du voisinage, Mbukuli aurait perdu la vie sur le coup. Son identité exacte et les circonstances de sa mort restent encore à confirmer par les autorités.Profondément attristés, les habitants de Cantine se sont mobilisés pour organiser ses funérailles, un geste de solidarité salué par plusieurs leaders communautaires. Mais au-delà de la douleur, la société civile locale tire la sonnette d’alarme.> « Ce n’est pas la première fois qu’un tel drame se produit. Ces trous d’exploitation abandonnés sont de véritables pièges à ciel ouvert. Nous demandons aux autorités de sécuriser ces sites avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré un acteur de la société civile de Baswagha Lubena.
Les forces vives appellent ainsi les autorités administratives, coutumières et minières à renforcer la surveillance des carrières de pierres et à exiger des mesures de sécurité minimales, notamment la clôture ou le remblayage des zones non exploitées.
Pour la population locale, cette tragédie doit servir d’avertissement. Tant que ces espaces dangereux resteront ouverts et non signalés, d’autres vies risquent d’y être perdues.
