
Kinshasa, 20 octobre 2025.
Dans un monde où la connaissance devient la première ressource du développement, Michel Kambale Pawani, étudiant en Informatique de Gestion à la Haute École de Commerce (HEC) – Kinshasa (ancien ISC), s’est intéressé à une question essentielle : comment l’intelligence numérique peut-elle contribuer à valoriser et préserver les savoirs agricoles du pays ?
À travers son mémoire de fin d’études intitulé « Mise en place d’un système de gestion des connaissances agricoles en République Démocratique du Congo », le jeune chercheur propose une réflexion approfondie sur la manière dont les outils numériques peuvent servir la productivité, la durabilité et la transmission du savoir dans le monde rural congolais.
–Redonner une voix numérique aux savoirs paysans
Partant du constat que de nombreuses connaissances agricoles, transmises oralement de génération en génération, risquent de disparaître sous la pression des changements climatiques et de la modernisation, Michel Kambale a voulu offrir une réponse technologique.
Son étude imagine une plateforme numérique capable de centraliser aussi bien les savoirs traditionnels que les données issues de la recherche scientifique, afin de les rendre accessibles à tous les acteurs du secteur : producteurs, chercheurs, étudiants et institutions publiques.
Une approche adaptée à la réalité congolaise
Dans son travail, l’impétrant s’interroge sur plusieurs aspects fondamentaux : Quelle architecture de système d’information serait la plus adaptée au contexte congolais ? Comment structurer et classer les données agricoles pour les rendre exploitables ? Et comment harmoniser les savoirs empiriques et scientifiques au sein d’un même dispositif cohérent ? Autant de questions auxquelles il apporte des pistes concrètes, basées sur des enquêtes, des lectures spécialisées et des observations de terrain.
Une contribution à la modernisation du monde rural
Au-delà de son aspect académique, cette étude s’inscrit dans la dynamique nationale de modernisation du secteur agricole. Elle met en évidence le rôle stratégique que peuvent jouer les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la gestion des connaissances, la productivité et la durabilité environnementale.

Le mémoire de Michel Kambale rappelle que l’avenir de l’agriculture congolaise dépend aussi de la capacité à maîtriser les données et à diffuser efficacement les savoirs.
Une fierté pour la HEC-Kinshasa
La Haute École de Commerce de Kinshasa s’est réjouie de la qualité de cette recherche, fruit d’un travail rigoureux et visionnaire. L’institution salue un mémoire qui illustre l’esprit d’innovation et de responsabilité sociale qu’elle entend promouvoir au sein de sa communauté académique.
En conjuguant technologie, tradition et développement durable, Michel Kambale Pawani incarne cette génération de jeunes Congolais qui voient dans le numérique non pas une mode, mais un levier pour transformer durablement le pays.

Voilà je voulais savoir de plus les autres contenus de sont travail scientifique. J’imagine que sont travail demain aussi à restoré les cultures en vois de disparition. Il ya aussi de cultures comme les tarots qui suivent les techniques empiriques des nos parents, sont à disparition. Beaucoup des variétés des tarots, les milles, les byambas fruits forestier mais trop nutritifs, les matughu, Igyam jaune et bleu…..nous vous citerons une panoplies des cultures en vois de disparition, ça reste un défis même à la santé des la génération actuelle car les éléments nutritifs qui sont dans ces cultures sont absolument absents dans nos aliments actuelles. Que dirais je encore ?
Nous félicitations le checheur et l’encourageons à mettre les conclusions de cette recherche au services des communautés.